Chantiers de fouilles en vidéo : nos archéologues sur le terrain !



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A l'Université de Liège, dès leur première année d’études, les étudiantes et étudiants en Histoire de l’art et archéologie « pratiquent » l’archéologie, en accomplissant un stage de fouilles. Ils interviennent sur des sites de recherche archéologique placés sous la responsabilité de professionnels. Les stagiaires participent également aux travaux postérieurs à la fouille. En Belgique, trois chantiers sont dirigés par des membres de l’ULiège, couvrant une période allant du Paléolithique au haut Moyen Âge, en passant par la période gallo-romaine. Parmi les Universités francophones, l’ULiège est celle qui demande le plus de jours de stage sur le terrain. Pour ce faire, elle dispose du plus grand nombre de chantiers en Belgique, qui couvrent la plus grande amplitude chronologique.

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’archéologie, c’est approcher l’Histoire concrètement ». Pour François Toussaint, étudiant de Master en Histoire de l’art et archéologie, orientation archéométrie, les fouilles sont l’occasion de vivre sa passion sur le terrain. Sur le site gallo-romain d’Eynatten, lui et ses collègues étudiants ont notamment pour mission de dégager un mur et de trouver les limites du bâtiment auquel appartient la structure. Du côté de Modave, sur le site du Rocher du Vieux-Château, les archéologues en devenir dégagent le mur d’une ancienne cave, a priori du 10ème siècle. « On essaye de trouver du mobilier, peut-être, des tessons de poterie », explique Fiona Duquesne, étudiante en Histoire de l’art et archéologie. « C’est agréable de découvrir ce que c’est réellement, concrètement, de fouiller. » Déconstruire les idées préconçues, travailler en équipe et, en prime « on découvre le matériel, on apprend à travailler avec ses mains ».  En effet, comme le précise le professeur d’archéologie romaine et gallo-romaine Xavier Deru, les étudiantes et étudiants « apprennent à la fois les rudiments du travail manuel, la manipulation des outils et puis l’enregistrement, c’est-à-dire la description des vestiges à l’écrit et des relevés graphiques : dessins, coupes et plans. »

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Un parcours riche de théorie et de pratique

En bachelier, les étudiantes et étudiants en Histoire de l’art et archéologie, orientation générale, partent à la découverte des œuvres d’art et des langages plastiques ou musicaux, tout en apprenant à appréhender les modes de vie du passé. Ils se constituent ainsi un bagage théorique enrichi d’excursions, de visites de musées/expositions, d’exercices pratiques, de stages de fouilles (dès le bloc 1), mais aussi, en bloc 2, d’une pratique de l’Histoire de l’art qui passe par la rédaction de notices de catalogues d’exposition.

Armés dès lors pour affronter les défis de la formation de Master, les étudiants découvrent une offre de cours abondante leur permettant de se spécialiser dans une époque qui les intéresse plus particulièrement. En Master, de nombreux cours se donnent directement sur le terrain, lors de visites de musées, d’églises, de demeures, sur des chantiers de fouilles ou en laboratoire.

Au terme de leur formation universitaire, ils auront été à de nombreuses reprises en contact avec les œuvres d’art et seront forts d’une certaine familiarité avec les documents, qu’ils auront parfois eux-mêmes sortis du sol !

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Crédit photo: ©ULiège/J.Louis

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