L’histoire contribue à la compréhension du monde dans lequel nous vivons en interrogeant les sociétés du passé. 

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Les sociétés ne peuvent être connues qu’à travers les traces, de toute nature, qu’elles ont léguées et que l’historien·ne questionne : sources écrites, mais aussi orales, visuelles et matérielles.

La curiosité de l’historien·ne n’est jamais gratuite ; elle naît le plus souvent des problèmes qui se posent à son temps et qui ont pu se poser à des époques antérieures. Aussi, l’historien·ne ne part-il·elle pas démuni·e dans sa démarche de recherche. Il·elle peut notamment s’appuyer sur les travaux de ses prédécesseurs·euses, dont il·elle retiendra à la fois le questionnement et les résultats ; il·elle peut également, à ce stade, nouer un dialogue avec d’autres sciences humaines. Fort·e des connaissances déjà acquises, il·elle a l’ambition de produire un savoir neuf, fondé sur l’examen critique de la documentation historique.

L’histoire s’écrit en effet d’après les sources, patiemment collectées et consultées par l’historien·ne, tant en dépôt d’archives ou en bibliothèque que sur Internet, dans la mesure où elles y sont accessibles en format digital.

Pour appréhender ces multiples sources, il est indispensable de maîtriser parfaitement les techniques nécessaires à leur compréhension (comme la paléographie, la diplomatique, l’épigraphie, etc.), autant que la langue française et – au moins passivement – les langues anciennes (latin, grec…) et/ou modernes (anglais, néerlandais, allemand, espagnol…).

En quelques mots, la démarche de l’historien·ne consiste à poser une question qui permette de mieux comprendre le passé, à rechercher les sources susceptibles d’y apporter des éléments de réponse, à soumettre cette documentation à une analyse critique afin d’en apprécier la qualité et la fiabilité puis à l’interpréter. Au départ d’une problématique explicite et d’un raisonnement rigoureux, l’historien·ne est soucieux·se de communiquer les résultats de ses recherches dans un langage scientifique, précis et soigné.

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Témoignage alumni

Comme inspectrice sociale, je traite des dossiers dans lesquels il me faut remonter des filières frauduleuses et je constate que j'ai une capacité d’enquêteur qui me vient, j'en suis convaincue, de cette manière de travailler que l'on acquiert en histoire.

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